La Banque européenne pour la reconstruction et le développement
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) soutient la transition économique et le secteur privé, dans plus de trente économies de l'Europe centrale jusqu'à l'Asie centrale et aux Balkans occidentaux ainsi que dans le sud et l'est de la Méditerranée.
Dès 2025, la BERD va élargir ses opérations mais, de manière limitée, à l’Afrique subsaharienne et à l’Irak.
Objectifs et activités de la BERD
La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a vu le jour suite à l'effondrement du mur de Berlin avec, pour mission principale, d'accompagner les nations anciennement sous régime soviétique dans leur passage à un système démocratique et une économie de marché. L'élan démocratique du printemps arabe a, par la suite, incité la BERD à élargir son champ d'action à des pays sélectionnés d'Afrique du Nord.
Les activités de la banque sont principalement tournées vers le renforcement du secteur privé.
La BERD soutient ainsi des entreprises actives dans les branches les plus diverses grâce à des prêts, des garanties et des prises de participation. De plus, elle dédie la moitié de ses opérations auprès de ses pays bénéficiaires à la réduction des émissions de CO2.
La Suisse et la BERD
Depuis son adhésion en 1991, la Suisse participe activement à la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD). Au sein du conseil d'administration, la Suisse est représentée par une directrice qui assume également la présidence du groupe de vote, lequel inclut l'Ukraine, la Serbie, l'Ouzbékistan, le Monténégro, le Liechtenstein et le Turkménistan.
En plus de leur collaboration au niveau institutionnel au sein du conseil d’administration, la Suisse et la BERD mènent également des projets de développement.
Au sein de la BERD, la Suisse se focalise notamment sur
- un financement de projets de développement axé sur les résultats, efficace et ciblé conformément aux compétences et aux priorités stratégiques de la banque
- l'approfondissement de la coopération, sur une base systématique, avec d'autres partenaires de développement, en particulier les banques multilatérales de développement (BMD)
- l'application des normes internationales en matière environnementale, sociale et de gouvernance
- la focalisation sur le soutien de la banque aux pays en transition vers l'abandon des combustibles fossiles et
- la garantie d'une capitalisation adéquate ainsi que le maintien de sa notation AAA.
